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Opera de Monteverdi "Le Retour d’Ulysse dans sa patrie"

Le Projet

L’idée

Il s’agissait pour nous de trouver un opéra susceptible de faire le lien entre ce que nous avons déjà fait à Guymri dans le passé et ce que l’Arménie est en train de vivre aujourd’hui : historiquement, le retour d’Ulysse dans sa patrie il y a quelques millénaires fait écho à ce que vivent beaucoup d’Arméniens du temps présent. Il nous semble très important de pouvoir continuer le travail de diffusion de la connaissance de l’ancien monde musical européen, tel que nous l’avions commencé avec un grand plaisir à Guymri avec l’opéra de Purcell : pour Monteverdi aussi, en conjonction avec son très célèbre « librettiste » Homère, ce sera une grande première dans l’histoire de l’opéra en Arménie. Le budget demandé est bien évidemment sans commune mesure avec les moyens qu’on serait obligé de demander dans une situation différente, mais nous tenons beaucoup à poursuivre le travail déjà commencé en 2021 et – dans la mesure du possible – avec les mêmes solistes déjà sensibilisés à ce répertoire : néanmoins, reste à compléter le choix et la location des lieux, dont nous pensons avoir besoin pendant au moins 5 jours consécutifs, y-compris les deux représentations. À ce sujet, il nous semble qu’un lieu comme la salle de musique de chambre de Komitas (que vous connaissez certainement) pourrait convenir. Pour ce qui est du clavecin, en cas de nécessité nous pouvons mettre à disposition l’instrument de Guymri (que vous avez déjà entendu).

Nariné SIMONIAN
Stefano INTRIERI
Cyril VACHEZ

Aller à la rencontre de l’Arménie grâce à l’opéra Baroque de Monteverdi, les arts visuels et l’interactivité.
Importance
«Le Retour d’Ulysse dans sa patrie» est considéré comme l’une des premières grandes œuvres du théâtre musical occidental. Monteverdi y démontre sa maîtrise de l’opéra en fusionnant musique et drame de manière innovante pour l’époque. L’opéra explore des thèmes de fidélité, d’amour, et de justice, et met en avant la persévérance humaine face à l’adversité.

L’opéra les arts visuels et l’interactivités peuvent être une passerelle artistique avec l’école artisanale guymri. Ils pourraient interagir avec différents acteurs au sein de ces structures :
Les hôpitaux de jour et les unités d’hospitalisation.

Une rencontre artistique pourrait être mise en œuvre auprès des adolescents pour les sensibiliser à l’opera baroque le théatre grâce aux arts visuels, à la science et à la cybernétique.

Partenaires

Ambassade de France en Arménie
https://am.ambafrance.org/

L’Institut français d’Arménie
https://am.ambafrance.org/-L-Institut-francais-d-Armenie

Le Centre Endanik de Gyumri en Arménie
https://entanik.am/fr/bienfaisance

Le conservatoire Komitas d’Erevan
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conservatoire_Komitas_d’Erevan

Musée de Megerian Carpe Armenia
https://www.megeriancarpet.am

Homère

L’Odyssée

Le Retour d’Ulysse dans sa Patrie » est un thème populaire dans l’art et la littérature, inspiré par le récit homérique de l’Odyssée. Ce moment représente le retour d’Ulysse (Odysseus) à Ithaque après vingt ans d’absence, durant lesquels il a combattu dans la guerre de Troie et affronté de nombreux défis lors de son voyage de retour.

L’Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odýsseia) est une épopée grecque antique attribuée à l’aède Homère note 1, qui l’aurait composée après l’Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée, avec l’Iliade, comme l’un des deux « poèmes fondateurs » de la culture grecque antique et comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature mondiale.

Un aède (en grec ancien / aoidós, du verbe ᾄδω / áidô, « chanter ») est, en Grèce antique, un artiste qui chante des épopées en s’accompagnant d’un instrument de musique, la phorminx, s’apparentant à la cithare. Il se distingue du rhapsode, plus tardif, en ce qu’il compose ses propres œuvres. De ce fait, il est l’équivalent d’un barde celte ou encore des troubadours et des trouvères de la France médiévale, des Minnesänger germaniques,

Dans L’Odyssée, chaque étape du retour d’Ulysse est en effet une épreuve qui dépasse le simple défi physique. Ces étapes sont autant de métaphores philosophiques et symboliques qui interrogent des notions profondes : la fidélité, la ruse, le courage, la tentation, ou encore l’identité. La dernière étape, marquée par le repas offert par les Phéaciens avant qu’ils ne le ramènent à Ithaque, est effectivement un moment de grâce et de répit. Ce banquet symbolise l’hospitalité (xenia), une valeur essentielle dans la Grèce antique. Ce geste d’accueil contraste avec les épreuves précédentes et annonce la fin de son errance, un retour à la paix et à la reconnaissance de son identité.